HK UMP-9 – GOG Envy

Bon, j’ai fait un Mauser Kar98K et un HK 416-F alors autant rester chez les allemands pour la prochaine réalisation. Pour la petite histoire, j’ai étudié l’allemand au collège et au lycée, j’en garde un souvenir plus que moyen.

Bref, revenons à notre sujet. J’ai décidé de garder ma fidélité à HK en partant sur un pistolet mitrailleur : l’UMP-9 (version 9mm de l’UMP, acronyme d’Universale MaschinenPistole).

Le défi est d’intégrer un lanceur dans une coque d’airsoft, puis de réaliser des chargeurs n’existant pas sur le marché du Paintball, donc de les créer.

Voici donc la carcasse airsoft à utiliser :

Et donc, le chargeur à réaliser est celui-ci :

La première chose à décider : quel lanceur utiliser ?

J’ai décidé de me baser sur un petit marqueur compact. J’ai trouvé mon bonheur chez GoG, plus précisément, le Envy, qui est électronique.

Commençons par la première étape, qui consiste à intégrer l’Envy dans le corps de l’UMP. Pour la fixation, j’ai réutilisé les deux emplacements qui permettent normalement le lanceur d’être maintenu dans sa coque, et j’y ai mis des vis beaucoup plus longues, l’une remplaçant la vis avant du rail picatinny haut et l’autre, cachée sous ce même rail, à la bonne distance pour tomber face au trou. Des photos seront plus explicites.

Le marqueur est donc fixé à hauteur de canon, le plus parallèle au sol possible.

Les câbles qui dépassent sont ceux qui servent à alimenter le solénoïde. Et le bouchon à l’arrière se visse sur le régulateur, qui se trouvent dans la poignée de l’UMP.

En effet, ce n’est pas très esthétique, mais nous maquillerons ce lanceur une fois qu’il sera entièrement fini.

Et vous pouvez voir en bas à gauche de l’image, la carte du Envy, qui est présente pour le moment, mais sera remplacée à terme, par un système personnalisé.

Mais alors, comment fait on pour déclencher le tir ?

C’est une bonne question que je me pose ! Commençons par l’aspect mécanique.

Expliquons donc ce bazar : la queue de détente est théoriquement maintenue dans la gearbox, qui est pour moi, inutilisable. J’ai donc user d’un stratagème pour le moins particulier. J’ai utilisé une pompe de montre !

Pour ceux qui ne connaissent pas le champ lexical de l’horlogerie (et encore, c’est une pièce externe), il s’agit de la tige métallique retenant le bracelet de la montre. C’est une barre en métal avec les deux bouts qui se rétractent.

Ce qui permet donc de maintenir la queue de détente bien comme il faut. (deux petites encoches sont faites dans le corps de l’UMP) Ensuite, le retour de la queue à son emplacement initial après la pression du doigt, est assuré par un ressort, maintenu par un guide, le tout, fixé au corps (par une plaque de métal, elle même maintenue par tout un patacaisse (j’aime ce mot) caché sous les deux morceaux de plastiques blancs (qui seront bien sûr eux aussi maquillés à la fin).

Alors c’est bien beau, mais ça ne permet pas de tirer, il faut donc placer l’interrupteur derrière la queue de détente, et nous allons faire appel à la magie de l’impression 3D !